Holy-Shit

Adèle's pandemonium

Mercredi 4 août 2010 à 11:16

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Mercredi

Merde, t'es encore la première personne à qui j'ai pensé en me levant. Faut que je sorte, que je vois d'autres gens. Il faut, il faut. J'ai racheté un briquet hier. Il est blanc rayé bleu marine. On l'a appelé Amsterdam, parce que dans la tête de Camille, marin = port = Amsterdam.
Hier soir, je pensais qu'il était parti, et il m'a parlé. Oui oui, de sa propre initiative. J'ai eu une montée de chaleur, d'adrénaline. Il est mon manège à sensations. Son sourire me manque déjà, ses petits éclats de rire quand je lui écrivais quelque chose de drôle. Son visage adouci par ma fatigue, ou par ma chaleur. JE SUIS UN RADIATEUR HUMAIN. Il s'est moqué de moi, mais gentiment.
Tout ça pour dire qu'il est Mercredi, que les paquets de Gauloises blondes rouges par 20 sont ridicules par rapport aux paquets de 30 ( ne JAMAIS s'habituer aux gros paquets ), et que j'ai atrocement envie de pisser. Le pire dans l'histoire, c'est que je crois avoir re-grossi. Ohmyfuckinggod. Cookies --> dustbin.

Mardi 3 août 2010 à 21:32

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Mardi

Tu es parti. Ces 5 lettres représentent bien plus que quelques kilomètres. Tu dois sûrement t’en foutre en plus, tu dois penser aux jolies espagnoles, au soleil et à la plage. Mais moi je pense à toi. J’imagine ta moindre respiration se répercutant contre le carreau gelé de l’autobus. Ne serait-ce que le plus discret de tes sourires, je le vois. Alors, vas-y, casse-toi, fais CE QUE TU VEUX. Néanmoins, ne me préviens pas, fais comme d‘habitude. Jusqu’au 25, tu n’existes plus. Et crois-moi, cette fois-ci, ce n’est pas moi qui viendrait te chercher. Même si t’es la seule chose à laquelle je peux me raccrocher.

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