Mardi
Tu es parti. Ces 5 lettres représentent bien plus que quelques kilomètres. Tu dois sûrement t’en foutre en plus, tu dois penser aux jolies espagnoles, au soleil et à la plage. Mais moi je pense à toi. J’imagine ta moindre respiration se répercutant contre le carreau gelé de l’autobus. Ne serait-ce que le plus discret de tes sourires, je le vois. Alors, vas-y, casse-toi, fais CE QUE TU VEUX. Néanmoins, ne me préviens pas, fais comme d‘habitude. Jusqu’au 25, tu n’existes plus. Et crois-moi, cette fois-ci, ce n’est pas moi qui viendrait te chercher. Même si t’es la seule chose à laquelle je peux me raccrocher.